Vous flânez dans les rues calmes de Windhoek, entre façades pastel, palmiers et clochers d’un autre temps. Les enseignes allemandes croisent les étals de fruits tropicaux, la lumière sèche accroche les murs ocres, et l’air porte un parfum de poussière tiède. Vous observez cette capitale suspendue, à la fois paisible et décalée, construite sur des souvenirs et des contrastes. Christuskirche perce le ciel sans nuages, les trottoirs sont larges, l’atmosphère discrète. Windhoek ne cherche pas à séduire, elle laisse place à la lenteur, à l’observation. Une ville-frontière entre passé colonial et douceur namibienne, entre Afrique rêvée et quotidien ancré.

Windhoek
Le coin venté

Le Désert du Namib
Les arbres oubliés
À Deadvlei, les troncs morts dressent leurs silhouettes noires sur le sol craquelé, figés dans une immobilité parfaite. Le blanc de l’argile, le rouge des dunes, le bleu du ciel composent une palette surréaliste. Vous marchez lentement dans ce silence absolu, comme si le monde avait cessé de tourner. Le sable, façonné par le vent, s’étire en vagues figées. Plus loin, les dunes s’élèvent, monumentales, éphémères malgré leur taille. Chaque souffle soulève un peu de poussière, chaque pas s’efface aussitôt. Le désert vous enveloppe dans sa lumière pure, brutale, sans ombre. À Sossusvlei, tout semble arrêté… sauf le vertige.

Swakopmund
Entre deux mondes
Une brume légère efface les bords du désert, le sable cède la place aux trottoirs tranquilles de Swakopmund. Vous déambulez entre maisons à colombages et palmiers balancés par le vent marin. Le parfum du pain chaud se mêle à celui des algues, les rues semblent posées entre deux continents. L’Atlantique murmure au loin, les balcons sculptés racontent une autre époque. Tout ici est contraste doux : une station balnéaire aux accents européens, perdue entre dunes et embruns, entre ordre ancien et légèreté côtière. Vous vous laissez flotter dans cette ambiance floue, hors du temps.

Twyfelfontein
Les chroniques de pierre
La roche s’ouvre sous vos pas comme un livre à ciel ouvert. Des girafes, des éléphants, des formes abstraites apparaissent sur les parois rouges, gravées il y a des milliers d’années par des mains silencieuses. Vous grimpez lentement entre les blocs chauffés par le soleil, guidés par le vent et les ombres. Le sol parle une langue ancienne, les lignes vous traversent plus qu’elles ne se lisent. Ici, l’humain et l’animal se mêlent dans un récit figé mais vivant. Chaque pas réveille un écho, chaque gravure vous relie à une mémoire oubliée mais intacte.
Parc National Etosha
Le bal des silhouettes
Autour des points d’eau, la savane s’organise dans un silence presque cérémonial. Vous assistez à un ballet millénaire où chaque espèce s’avance, s’arrête, s’efface. Les éléphants dominent, les zèbres observent, les girafes s’inclinent avec prudence. Chacun connaît sa place, comme si une règle ancienne dictait les préséances. Puis un lion passe, tranquille, les pattes encore pleines de poussière. Personne ne fuit, personne ne crie : la soif impose sa propre paix. Le prédateur rejoint le point d’eau, boit, repart. Une trêve fragile mais respectée. Vous retenez votre souffle, témoin d’un ordre invisible, né du besoin, non de la peur..

Divundu
L’eau en héritage
Le fleuve Okavango étire ses bras tranquilles à travers les herbes hautes, les palmiers et les forêts galeries. L’air est plus dense, plus vert, traversé de chants et de souffles invisibles. Vous suivez la rive, entre canaux sinueux et pistes sablonneuses. Des éléphants s’ébrouent dans les fourrés, des hippopotames soufflent à fleur d’eau, des oiseaux éclaboussent le silence. Le paysage se fait plus souple, plus habité, comme si chaque recoin portait une promesse. Dans les parcs de Mahangu et Buffalo, la nature se fait discrète mais présente. Tout ici semble nourri par l’eau, par la patience, par la vie.

La Bande de Caprivi
Traversée mouvante
La route serpente entre les rivières et les villages, les manguiers et les enfants qui saluent en courant. Vous traversez la bande de Caprivi comme un fil tiré entre trois fleuves : le Kwando, le Linyanti, le Zambèze. Chaque pont est une frontière invisible, chaque halte un monde différent. Des femmes vendent des fruits sous des acacias, des buffles traversent la piste, des oiseaux tissent leurs nids entre les branches. Le paysage change sans cesse, comme un patchwork vivant. Ici, rien ne s’impose. Tout circule, se transforme, glisse doucement entre les eaux et les histoires.

Parc National Chobe
Miroir sauvage
Le bateau s’éloigne du rivage, glisse sur les eaux tranquilles du fleuve Chobe. Vous longez les berges peuplées d’herbes hautes, guettant les mouvements discrets. Un groupe d’éléphants s’avance, puis des buffles, des crocodiles immobiles. La lumière dorée se reflète sur l’eau, le ciel se dédouble. Un héron s’élève, un hippopotame plonge, un varan disparaît entre les roseaux. Tout semble en équilibre, comme suspendu. Le silence est dense, habité. Dans ce paysage sans lignes, vous flottez entre ciel et terre, dans un monde mouvant où la vie se laisse approcher de très près.

Chutes Victoria
Le souffle du monde
Le grondement vous parvient avant la vue, sourd et profond, comme une respiration ancienne. Vous avancez dans la lumière voilée, l’air devient humide, chargé de gouttelettes en suspension. Puis les chutes apparaissent, puissantes, fulgurantes, dévalant la falaise dans un rideau d’eau et de lumière. Le sol vibre, le ciel semble s’ouvrir, et partout, des arcs-en-ciel flottent entre brume et végétation. Ils dansent, s’effacent, reviennent, comme une pluie de couleurs posée sur le tumulte. Certains jours, la bruine vous effleure à peine, d’autres fois, elle vous enveloppe tout entier. Vous êtes là, au bord du monde, traversés par le spectacle.
Conseil de votre Travel Designer :
“Cet itinéraire en petit groupe de maximum 7 personnes a été pensé pour offrir un équilibre entre rythme, immersion et confort, dans l’esprit d’un voyage accompagné, sans souci logistique. Pour celles et ceux qui souhaitent vivre cette traversée en toute liberté, il est tout à fait possible d’envisager ce circuit en self-drive sur mesure !”
- Durée recommandée : 16 jours
- Vos envies : Désert – Safari – Voyages en groupe
- Budget à partir de : 5.135 EUR par personne vols inclus (base 2 adultes – max. 7 participants – départs à dates fixes)
Le budget mentionné est une estimation. Travaillant essentiellement sur mesure, le prix peut varier en fonction de nombreux éléments (période, vols internationaux, nombre de voyageurs, qualité des hébergements, disponibilité) Nous nous faisons un plaisir d’élaborer un projet avec vous afin de pouvoir vous remettre un prix exact en fonction de vos envies !